mercredi 20 novembre 2013

Il y a des cas, le Caudillo - mémoire éternelle - aurait été dur

Il y avait dans le Moyen Âge - un peu tard, quand les procès des sorcières et la magie commençaient à prendre dans la culture - une femme, battue par son mari, qui se resolut à recourir à la magie.

Pour son sortilège (eller avait peut-être parlé avec une sorcière, peut-être avec le démon) elle "avait besoin" de désacrer une hostie. Elle s'y résolut. Elle prétendait communier, gardait l'hostie, sortait. Mais sur le chemin l'hostie se mettait à saigner. Elle avait peur, elle se répentit, elle allait au prêtre et racontait tout - et le mari se corrigeait aussi, suite à des réproches du prêtre. L'histoire nous est parvenu parce que Notre Seigneur a décidé de sauver la pauvre femme par un miracle. Et de la pardonner, biensûr.

Je peux comprendre que l'angoisse personnelle pousse parfois au sacrilège. C'est pour ça que j'eus de suite sympathie pour Susana Maiolo. Elle était soignée, comme on dit, dans la psychiatrie. Elle était probablement Catholique à la base (me semblait-il, au moins) elle aurait pu demander à un prêtre de la défendre contre la psychiatrie, de dénoncer celle-ci comme une injustice esclavagiste. Elle aurait pu être deçu de l'église là-dessus. Son sacrilège à elle ne touchait ni l'hostie, ni même pas le chœur, juste un cardinal qui allait entrer dedans mais qui n'y étais pas encore.*

J'étais sous le choc en entendant ce qu'elle est censée avoir dit à Georg Gänsewein. Il paraissait - selon les mots rapportés - qu'elle avait commis son sacrilège dans un but de démonstration sociale, quasi communiste. Si son intention était telle, il n'y a pas beaucoup à dire pour elle, sauf qu'elle a été peut-être poussée par l'entourage - dans la psychiatrie. Donc, des patients avec qui elle a dû rester en contact ou des soignants ou des psychiatres. Ce qui montre, en passant, que la psychiatrie la mettait dans une vraie détresse.**

Ce dimanche des voyous ont ensemble commis un sacrilège à St Nicolas du Chardonnet.*** Il est très clair qu'ils n'avaient aucunement l'excuse personnelle que je prêtais à Susana Maiolo. Ils peuvent être très reconnaissants que je ne suis pas roi, car si j'étais en position, leur châtiment serait très lourd. Je prendrais peut-être exemple sur St Jean de Capistran, par exemple. Le Caudillo n'aurait pas été trop friand de ces voyous non plus.

Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Edme, Roi et Martyr
Et le jour des décès de
Francisco Franco Bahamonde
et José Antonio Primo de Rivera
20-XI-2013

* D'où mon article en Italien: En lengua romance en Antimodernism y de mis caminaciones : Santo Padre (o Messer Ratzinger, secondo il caso, io non pretendendo giudicare la thesi sedivacantista)

** Ce que j'ai écrit en Anglais après avoir entendu la nouvelle catastrophique sur l'entrevue qu'elle eut avec Gänsewein: [même blog] Susana Maiolo and Sarah Silverman about the Pope

Et voici ce que j'avais dit à propos Sarah Silverman avant de connaître l'entrevue avec Gänsewein: deretour : Is Sarah Silverman plain stupid?

*** Je le connais uniquement à travers PRÉSENT, les autres média ont fait basse profile.

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