samedi 25 mai 2013

Oui, oui

I Oui, on a, même en tant que Chrétien, le droit de se défendre, parfois même contre la criminalité de l'état. Mais biensûr d'abord vérifier que les moyens légaux sont épuisés avant de faire des actes de force.

II Oui, un peuple a aussi le droit de se défendre contre la tyrannie. D'abord vérifier que les moyens légaux sont épuisés, ensuite c'est le tour aux gens juste en dessous du niveau suprême, ensuite aux officiers, et encore après au peuple en général.

Voir là-dessus l'article Insurrection Juste dans la bonne œuvre de référence qu'est Dictionnaire Apologétique de la Foi Catholique./HGL

Mise à jour, le 3-VI-2013, jour de Ste Clotilde:

Charles Rosiers vient de publier à PRÉSENT, n° 7864 du Samedi 1-VI-2013, une méditation sur la résistance non-violente. Elle contient deux inexactitudes:

Des critères ci-dessus, nous voyons que, sauf rares exceptions, seule la violence d'État peut être légitime.


Et:

On n'imagine pas le Christ sans la Croix, ni Jeanne sans le bûcher.


Quand au premier, voir l'article déjà indiqué dans le Dictionnaire Apologétique de la Foi Catholique. Quand au second, si on n'imagine pas Jeanne sans le bûcher, ceci n'était pas le plan de Dieu pour elle. Elle avait, après d'avoir reçu la royauté française de Notre Seigneur Jésus-Christ et de l'avoir donné au roi français (Charles VII il me semble) rempli sa mission. La forcer de continuer dans le danger était une lâcheté. Elle y est allée, mais elle savait qu'en ceci elle faisait la volonté du roi terrestre qui était en erreur, et non celle du roi céleste qui ne se trompe jamais./HGL

PS, plus généralement, quand il s'agit de faire admirer le courage de la résistence non-violente, il ne convient pas d'avoir honte de ceux qui ont résisté un peu plus violemment à occasion. Si elle était de tout légitime (ce que je considère avoir été mon cas le 5-II-1998)/HGL

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