lundi 21 janvier 2013

Demandent-ils une égalité qu'ils ont déjà - ou une autre qui n'en est pas une égalité des personnes?


Dans le paragraphe 144 du code civil c'est dit que les contrahants du mariage doivent être:
- un homme et une femme;
- majeurs de 18 (la vieille limite étant 18 pour l'homme et 15 pour la femme, depuis Code Napoléon, et dans l'Ancien Régime probablement 14 pour l'homme et 12 pour la femme et consentemnt des parents requis, sauf pour veuves et veufs);
- non pas déjà et encore mariés.

Nul besoin d'avoir le même âge. Nul besoin d'être hétérosexuels plutôt que bisexuels ou même homosexuels. Nul besoin pour l'homme, c'est à dire pour l'homme biologique, d'être pleinement masculin dans sa mentalité, nul besoin non plus pour la femme, c'est à dire pour la femme biologique, d'être pleinement féminine dans la sienne. Les questions de mentalité ou d'orientation sexuelle ou de sexe psychologique étant hors les intention des législateurs de regler.

Et que ça reste ainsi, s'il vous plaît!

J'ai participé dans la manifestation du 18 novembre contre le néfaste projet de loi. Mais j'ai aussi marqué mes distances envers des formulations imprudentes qui pourraient être prises pour une quelleconque incitation de refaire la loi avec un requis de mentalité hétérosexuelle ou de mentalité typique pour son sexe biologique.

Là, je suis pour l'égalité des personnes devant une institution qui est de sa nature une incitation à un comportement hétérosexuel dans un cadre fixe de fidélité. Je suis pour l'égalité des personnes devant le mariage entre un homme et une femme, même dans le cas que les personnes qui constituent ainsi un couple soient ou qu'une des personnes soit homosexuel de sa mentalité.

Mais quand on crie pour une égalité entre cette sainte et saine institution qu'on appelle le mariage avec un piège néfaste qui incite à un comportement homosexuel, alors, halte-là!

Un évêque vient de dire qu'il fallait comprendre "les homosexuels" qui auraient été objet d'une exclusion pendant des siècles. Mais non, ce sont des sodomites, ce sont des lesbiennes pratiquantes, qui ont été, non pas juste exclus mais punis. Pour le crime de sodomie, pour le crime du sexe lesbien. Or, la mentalité homosexuelle n'exige pas un comportement homosexuel. Ceux qui ont eu une mentalité homosexuelle mais qui ont vécu soit en mariage soit en chasteté ont été moins exclus que, dans certains contextes de nos jours, sont exclus ceux qui sont simplement soupçonnés d'avoir une mentalité homosexuelle.

Non, ce n'est pas en tant qu'homosexuel à titre individuel et de mentalité que l'on reclame une égalité qui aurait fait défaut avant. C'est en tant que sodomite, excriminel dépénalisé, que l'on le reclame. Si l'on le reclame.

Je ne prétend pas être très homosexuel de mentalité, ni peut-être purement hétérosexuel et très masculin. Je ne reclame pas cette égalité du crime avec un sacrement, de perversion avec fertilité, et j'espère que je ne le reclamerais pas non plus si j'étais purement homosexuel, ce que je ne suis certainement pas compte tenu de ma vie comme je la connaîs.

Ce qu'ils reclament n'est donc pas une égalité entre personnes ayant une certaine mentalité avec ceux ayant une autre, mais une égalité entre un comportement et un autre. Or, les lois existent précisément pour éviter une égalité entre les bons comportements et les mauvais, quand la qualité est suffisemment marqué pour ne pas faire doute ni passer pour même négligeable au moins dans la vaste plupart des cas.

Non, demander une égalité entre les comportemnts - halte-là!

Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Agnes et jour du martyre
de Louis XVI et de 14 prêtres
pendant la Révolution française
21-I-2013

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