dimanche 9 septembre 2012

Vincent à St Sulpice

Il escaladait le toit de St Sulpice par la gouttière. Il était très expert et il savait très bien ce qu'il faisait. Je l'ai vu assis sur le toit, sa copine (à côté de la voiture) le cherchait de vue, il était déjà désapparu. Après il a refait surface en montant les escaliers vers l'intérieur du tour. Entre temps les policiers en bas étaient un peu hystériques et lui parlaient un peu comme à un suicidaire, tandis qu'il me semblait très claire qu'il voulait impressionner sa copine. Il savait aussi très bien qu'il ne pouvait pas faire la même escalade en retour tandis que les cris "réconfortants" des policiers lui gâchaient la concentration: c'est pour ça qu'il choisisit le tour et non l'extérieur.

Un toît d'église n'est pas le meilleur endroit pour le faire, on est bien d'accord, mais j'imagine que comme escaladeur très expert il avait vu un défi. La Pape Pie XI l'aurait compris. Le couple semblait mal informé sur les choses de l'église, vue que la copine avait cru que la seule messe était plus tard, quand elle entendit qu'il y avait déjà une messe, elle baissa aussitôt le volume de la musique, que le brave Vincent avait utilisé comme accompagnement de son escalade. Donc, des intentions de sacrilège ou blasphème que j'avais d'abord soupçonné en voyant quelqu'un escalader en haut d'une église me sont à exclure.

Entre temps la police ouvra la porte qui mena à la tour, il en entrèrent deux, dont je soupçonnait fortement que les intentions étaient de "maîtriser" Vincent. Bien, avoir la vie gâché par des psychiatres semblent pas une bonne réponse, une piètre récompense pour sa bravade. Par contre, il devait avoir un rendez-vous avec un prêtre et pour la sainteté des bâtiments de l'église, et pour voir si sa situation avec la copine, elle d'origine asiatique, pouvait être réglée par mariage.

Meilleure chance à eux, et pour une pénitence à propos le choix de l'église, et pour leur futur, et surtout pour que des policiers et psychiatres ne viennent pas le leur gâcher.

Je me permettait d'absenter, vu le nombre impressionant des policiers, et de m'occuper de l'écriture de ces lignes.

Hans-Georg Lundahl
à un cyber à Paris
9-IX-2012
Dimanche après la
Nativité de la Sainte Vierge.

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