samedi 1 septembre 2012

Pour Peugeot et Semblables


Triviū, Quadriviū, 7 cætera : Pour Peugeot et Semblables · New blog on the kid : Un hectare, 21 ares, 40.7 mètres carrés et une vache

Pour chaque 500 licenciés, combien y a-t-il de personnes sans gagnepain? Environ 2000 ou 2500 ou 3000? Ça donnerait entre 1 et 100 villages, si tous voudraient et pouvaient se déplacer en campagne et selon les tailles possibles pour un village ou une petite ville. Si on compte que les licenciés comme ceux qui restent sont plus souvent Chrétiens que Musulman, on peut parler ici surtout sur ce qui concerne un village chrétien. Je ne prends pas Peugeot comme le pire licencieur, je les prends comme un exemple.

L'autarcie agraire, vivre de ce qu'on cultive uns-mêmes dans le village pourrait bien être la base économique. Ce qui ne coûte rien après l'achat du terrain à Peugeot, rien à l'état et ce qui laisse quand même aux gens qui se voyaient menacés de chômage une subsistance stable - pourvu que Peugeot le leur laisse. Le surplus pourrait leur permettre les achats qu'ils souhaitent. Ils devraient eux-mêmes choisir soit la propriété collective soit la propriété privée, ex-Peugeotiste par ex-Peugeotiste avec famille.

Comme il y en a des Chrétiens, ils devraient pouvoir vivre avec un curé ou un monastère. S'il n'y a pas sur place, que Peugeot paye une église/chapelle de monastère. Et pour le futur que l'église ou le monastère soit payé par les deniers de culte des villageois. Dans les deux cas, s'il y avait avant ou non, l'église devrait offrir des Messes pour les bienfaiteurs fondateurs du village - pour leur bien dans cette vie et pour le repos éternel de leurs âmes après. Vues les décisions prises, ces prières pourraient être très nécessaires pour les propriétaires s'ils voudraient éviter un placement très chaud.

Mais qui payera alors les services scolaires et médicaux?

Je viens de lire "La Maison de Matriona" par Alexandre Soljénitsyne. Ils pourraient être fournis, comme le service de prof de maths dans cet œuvre, par les volontaires un peu enthousiastes, qui pourraient être payés in natura. Ou auraient pu, s'il n'y avait pas eu le pouvoir politique.

Et en Mille Ans, si le monde restera très juste peut-être encore, ceci pourrait avoir été le rôle significatif d'une compagnie comme Peugeot.

Les voitures en mille ans? Le pétrol sera probablement fini. L'électricité peut-être moins prisée (par exemple pour éviter des Harrisburg - Tchernobyl - Fukushima) et le colza - au nord de la ligne d'olives - plutôt utilisé pour nourriture ou pour s'éclairer (les lampes a huiles romaines, qui sont vraiment comme en Astérix, à différence des Gaulois - cocorico! disent-ils pour donner raison aux Romains - sont faciles à produire, même méthode comme pour les santons et leur utilisation n'a pas été empiré par l'inusitation) là où on n'a pas des abeilles pour les cierges à cire, donc, les voitures en mille ans, il y en aura probablement pas. Si Peugeot veut faire des voitures mais pas du social, alors Peugeot sera aux oubliettes de l'histoire. Même truc si Peugeot en voulant faire du social se contente avec les méthodes qui sont en train de s'effriter devant nos yeux, par exemple parce que Peugeot délocalise la fabrication, en impunité puisque les protectionnistes ne sont pas au pouvoir.

En revanche, si des villages seront fondés en honneur de Peugeot, en honneur des espoirs qu'ils ont éveillé chez les applicants pour les postes que maintenant ils cassent, il pourra alors en Mille Ans être dit que Peugeot ce fut un grand seigneur - non, diront les doctes, une grande compagnie! - qui a bien mérité parce qu'il a donné de la terre à ses serviteurs en leur donnant une liberté qui durera encore. Et les prêtres diront encore la Sainte Messe pour les bienfaiteurs de Peugeot.

Biensûr eux-mêmes pourraient avoir l'utilité dedans, si un jour ces villages seront la seule parachute qui leur restera après l'aventure des voitures, après les roads movies, quand les abris-bus abriteront vagabonds avant de se convertir en habitations permanentes bidon-villoises. Quand pas un centime restera à gagner sur la fabrication et très peu sur le maintien des voitures.

En attendant ces perspectives un peu futuristes, Peugeot pourrait aussi vendre à prix bas des choses de fabrication aux chômeurs, s'ils veulent ensemble acheter une petite fabrique avec autres modelles, en donnant aussi une chance aux sorties des facultés polytechniques.

Et pour les ex-Peugeotistes Musulman, pour le cas des observants, je les mettrais plutôt en villages à distance de bus d'une mosquée déjà existente - s'ils veulent.

Pour chaque famille qui part en village, il y aura moins de vieux dans les Troisième Ages, puisque les familles prennent leurs vieux avec. Donc moins de pression sur le fisc. Il y aura aussi des conjoints ayant eu un autre emploi, qui sera fourni, peut-être, par un ex-Peugeotiste.

Si Carlsberg ferait qqc comme ceci pour les chômeurs après les fermetures de brasséries Pripps (s'il y en a encore en chômage), alors je pourrais recommencer de boire Carlsberg. En attendant ma bière danoise favorie reste Faxe.

Hans-Georg Lundahl
Bibl. Duhamel / Mantes la J.
1-sept-2012
Sts Gilles et Syméon Stylite

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