mercredi 30 novembre 2011

St Thérèse et St Paul vs "Père" Jacques Nieuviarts et Sophie Viguier-Vinson


La dernière écrit son article sur le doute.

Éric-Emmanuel Schmitt, Bertrand Vergely et Gabriel Ringlet sont alors censés donner des répères pour les crises de la foi. Lire St Thomas d'Aquin ne figure point parmi les astuces. Ni même lire les essais apologétiques de C. S. Lewis ou de G. K. Chesterton. Encore regarder le lieu biblique qui fera quelque difficulté, dire dans sa conscience: "cher bon Dieu, je crois ça, mais ça veut dire quoi, exactement" n'y figure non plus, avec la réaction juste après de regarder les commentaires catholiques qu'on trouve en quelques Bibles pour les laïcs, ou, si on veut approfondir, d'avoir une édition pas juste Haydock, mais aussi: Glossa Ordinaria, et les autres choses comme ça.

Et jeter une quelconque certitude moderne dans la poubelle ou la balancer par la fenêtre, pas du tout. Ou alors ça serait une lecture très hardi de Vergely:

Il est nécessaire de quitter les certitudes tranquilles de l'enfance pour trouver une foi plus adulte ...


Mais, il ne se contredit pas. À moins qu'il ne se contredise, il n'y a pas lieu à cette lecture hardie et salutaire. Les mots suivants excluent la bonne lecture, celle ou les certitudes jetables de l'enfance sont, par example: bien-fondu de l'école, bien-faisance de la psychiatrie et de la psychologie, liberté sous les lois dans le capitalisme et la République, égalité et justice dans les utopies socialistes marxistes, et, pourquoi pas, les 60 millions années qui sont censés nous séparer des dinosaures de type Tyrannosaurus Rex, et les quatre années-lumière qui nous sépareraient de l'étoile alpha Centauri (qui dit que ces certitudes étaient tranquilles?). Car, s'il n'entend pas plutôt des choses comme les qualités de Dieu (tout-puissance, bonté infinie, entre autres), les miracles du Christ, la Tradition de l'Église, comment alors expliquer les mots?:

...parfois moins entière, mais peut-être plus dynamique.


Biensûr, la foi des intégristes est peut-être plus dynamique, comme on vient de voir, mais qui oserait dire qu'elle soit "moins entière" - quand intégriste veut dire précisément "catholique du catholicisme entier"?

Éric-Emmanuel Schmitt met en scène un personnage intelligent féminin (astuce connue depuis Dan Brown, dont le roman devient quand même drôle par le fait que "princesse" est censée être intelligente, mais elle ne l'est pas - drôle avant que Teabing ne commence les blasphèmes, c'est-à-dire - mais aussi du bon côté en Jane Studdock, héroïne de That Hideous Strength, par C. S. Lewis) qui expérience ce que l'auteur veut que le lecteur expérience. Et voici, la belle de Schmitt:

Son personnage Anne de Bruges sent l'insuffisance de ses propres mots et même des Ecritures pour témoigner de l'expérience mystique.


C. S. Lewis, pour anglicain et sémimoderniste qu'il fût, avait une réponse. Ce n'est point l'expérience mystique qui valide une théologie, c'est une théologie qui valide, éventuellement, l'expérience mystique. Sophie (mal nommée?) poursuit avec une citation directe:

L'auteur s'en explique: "Il n'existe pas d'alphabet universel pour rendre compte de la Vérité. ...


Mais si: l'alphabet latin et l'alphabet grec, écrits en cendres dans la forme d'une croix de Saint-André (un X), là l'Église rend compte de la vérité reçue d'en haut.

... On ne peut que s'en approcher avec un langage imparfait. ...


Le langage peut ne pas rendre compte de toute l'essence divine, sauf en généralités comme les 12 qualités ou la rélation à la créature ou les très généralement exprimées rélations entre les trois personnes. Mais il y a un langage perfectionné pour ça, par Dieu et par l'Église, il y a d'autres langues vraiment moins parfaits même que ça.

... Cela nous amène parfois à trébucher et à douter."


Ève n'a trébuché que parce qu'elle a écouté le serpent. Le serpent mensonger. Nous, on trébuche assez souvent, mais pas forcément dans les choses de la foi, à cause de cette chute. Allons-donc jeter un coup dœuil sur les mensonges directes. Il y en a.

  1. "Sainte Thérèse doutait aussi."
    Dans un carré noté Repères.

    Illustré par "même Jésus me paraît absent" et "que la pensée du Ciel, si douce pour moi ne soit plus qu'un sujet de combat et de tourment..." - mais, comme la sainte elle-même nous le note: ce qu'elle manquait à l'occasion n'était pas la certitude de la foi, c'était "les consolations". Or, le doute est l'absense de certitude, mais l'absense des consolations, ça s'appelle la sécheresse. Sa mérite, sa victoire, n'est pas d'avoir réussi un compromis entre foi résiduelle et doute, c'est de ne pas avoir douté des vérités, même dans la sécheresse.

    La rubrique constitue donc une mensonge.

  2. "Adam et les dinosaures"
    À côté il y a la chronique de "père" Nieuviarts, "Assomptionniste".

    Il confirme le préjugé moderne, invérifiable, de fait contesté, mais dans l'école présenté comme "vérité" selon lequel "les dinosaures, c'était avant Adam et Ève." On avait biensûr pas mal de chroniqueurs avant? Pas juste les anges qui ont vu les six jours, même avant la création de l'homme, mais en plus un tas d'autres créatures intelligentes, qui ensevélissent chaque fossil avec la note écrite "60 millions d'années avant Adam et Ève," par example. Et, je l'ai noté autre part, les méthodes qu'on utilise pour "constater" les 60 millions d'années, ce n'est pas trop honnête intellectuellement. Mais que notre prétendu Assomptionniste réponde ça, non.

    Comme je met les mots mêmes cités de Sainte Thérèse contre Sophie Viguier-Vinson, ou quiconque ait écrit les "repères", je met St Paul contre l'Assomptionniste-moderniste.

    "Comme la mort est entré au monde par le péché d'un seul homme, ainsi la vie est rentrée par la justice d'un seul."

    Il s'agit biensur d'Adam et du Christ. Or, on ne devient pas un fossil sans mourir, et si ni personne ni aucun animal, ni aucune plante, ni rien ait souffert la mort individuelle avant Adam, alors, les dinosaures ne peuvent pas être avant lui non plus. Celui qui le prétend, soit il ne croit pas (par malheur CSL s'est exprimé dans ce sens, il avait cru le prétendu évêque anglicain Gore en ça), soit il ne pense pas avec la meilleure cohérence, ou, au moins, il n'a pas très bien fait attention.


Bon, souhaitez donc, comme cadeaux de Noël, par exemple une Bible Crampon bien commentée. Je ne sais pas quel commentaire est pour le monde francophone ce que Haydock est pour le monde anglophone, mais demandez une Bible bien commentée. Et quelle que sera la sécheresse qui vous assaille, quelle que sera votre doute sur votre personne d'y pouvoir parvenir, ne doutez surtout pas du Ciel. Ni de l'Enfer. Les deux existent. Les conditions pour aller à l'un endroit ou à l'autre sont connues.

Hans-Georg Lundahl
Mansionibus
St. André Apôtre
L'A d S MMXI

mardi 29 novembre 2011

Justice or Prejudice? Plot or coincidence?

From Comments on

http://www.reddit.com/r/worldnews/comments/mt9ak/anders_behring_breivik_not_accountable_for

<http://www.webcitation.org/63YoOPQwG>

Exhibit A:

Hallucinations are not required for the diagnosis to be made. As far as symptoms go, DSM requires two of the following symptoms:

Delusions, hallucinations, disorganized speech (eg, frequent derailment or incoherence), grossly disorganised or catatonic behavior, negative symptoms (ie, affective flattening, alogia, or avolition).

Delusions bizarre enough or auditory hallucinations are enough for a diagnosis by themselves.

Youtube "schizophrenia disorganized speech" or something similar to see people who are clearly suffering from the disease but may not be hallucinating.

Schizophrenia is like cancer - so many different types of the disease all under one big umbrella term. At it's simplest, it's a disease that presents in your early 20's and eats away at grey matter in the brain, so it's very real - not a hogwash diagnosis like some would people assume given the distrust of anything psychology-related by the general public.

End of quote.

"Eats away grey matter in the brain" - That would be Alzheimer. Disorganised speech, avolia, and so on and so forth are symptoms that can be faked, should a psychiatrist so wish. Not to mention that my spelling of Swedish has been characterised by some - it is actually the old spelling, as British spelling vs American for English language, along with sometimes aa, ae, oe for å, ä, ö - as "disorganised language" and "incomprehensible".

Other comment/exhibit B:

As a mere psychology student, my personal opinion is that the definition of schizophrenic has been stretched as far as possible here. Like you say, schizophrenia is generally considered to have a biological origin, with both genetic and physiological components. Breivik refused a brain scan, so it's impossible to say if he had the physiological components, but I strongly doubt it.

What "everyone" was thinking based on his manifesto, was probably Narcissistic Personality Disorder, which also can lead to strong delusional ideas, but which rarely leads to "legal insanity" in court. The general grandiose nature of his delusions is typical for NPD, and his amount of planning and clearmindedness, are very atypical for the schizophrenia diagnosis.

The european classification of mental disorders does not include narcissistic personality disorder, so maybe that is why this kind of option was not considered.

For me (again, just a simple psychology student) the conclusion of the evaluation seems, to be honest, completely idiotic, but the long-term impact of this type of judgement might be better. (life-sentence, discrediting Breivik as a political figure, and so on)

End of second quote.

Some people who are psychiatrists would like to do two things at once:

a) enlarge the scope of disorders that may be "treated" by locking someone up (changing a frontier from Breivik on Narcissistik side of border to same Breivik on Schizophrenic side of the border);

b) make the public afraid of people with such diagnoses (it is not logical to say "if a terrorist is schizophrenic, then this schizophrenic is probably a terrorist", but the logic of suspicion works that way) and at same time prepare same public to assume a possibility of such a diagnosis in someone perfectly coherent.

Note that the man - a psychology student - who is honest about diagnosis being bosh is less honest about what should be done: For me (again, just a simple psychology student) the conclusion of the evaluation seems, to be honest, completely idiotic, but the long-term impact of this type of judgement might be better. (life-sentence, discrediting Breivik as a political figure, and so on). Are false diagnoses OK, just because they stop someone from getting influence in the future? Are psychiatrists maybe suffering collectively from some thing that might be considered bizarre and grandiose ideas? Could they, possibly, have some kind of collective - would they call it Narcissism? Have they unlimited ambition?

I write this because:

a) I have already once been in prison;

b) it was because I defended myself against psychiatry, notably against the policeman helping to lock me up;

c) that was 1998. February. 5th, Sts Agatha and Dorothy. For what it is worth, it was also before the Kosova war started an escalation of mutual distrust between Muslim and Christian world. And also before that war, I, who had not gone out of my way to upset Muslims, was deliberately set in a prison block with three Muslims and one ex-Muslim in such a manner as to make it impossible with the light of my Christian conscience to avoid it totally.

There is a difference between prejudice and justice. Killing a man on a scaffold, because he has killed 77 people, or however many they were, is justice. Locking a man up in hospitals because he has "grandiose ideas" is prejudice. Before trying to do that to Breivik - he is still not judged - psychiatrists did that to Hemingway. And a few other talented people. Of course, you can argue that Hemingway deserved it for being on the wrong side of the Spanish Civil War. I do not see that anyone deserves lies. I do not see that anyone deserves pseudodiagnoses. And when this happened, he was not exactly doing any harm in Spain, it was already in the US.

Returning to my case is it just tough luck that: a) after the shooting I did (nobody died), it is arranged that I get Muslims as enemies, and also arranged that Muslims are given cause to distrust westerners? b) just as things start looking a bit brighter for me and my blogs (including some antipsychiatry entries), this happens, on top of it all I am known to be a fundamentalist and the terrorist, at the time of the crime Free-Mason, is precisely falsely and hastily alleged to be a "Christian Fundamentalist"?

Hans-Georg Lundahl

Paris-Les Halles

29-XI-2011

PS, this is also - including the 77 victims - after French police manage to make psychiatry and psychiatry friendly or psychiatric prejudices look bad by a shooting in France:

http://hglsfbwritings.blogspot.com/2011/01/temoin-dun-faux-miracle-abbattu-par-des.html

mercredi 23 novembre 2011

C. S. Lewis died, one hour later John F Kennedy was shot, Aldous died even later

            C. S. Lewis died, one hour later John F Kennedy was shot, Aldous died even later
When CSL was wrong, Charles Gore was wrong before him, I think. Pt 1
Where C. S. Lewis was Wrong (One Item) - Charles Gore Probably was Wrong Before him (part 2)



Media coverage of his death was minimal, as he died on 22 November 1963 – the same day that U.S. President John F. Kennedy was assassinated, and the same day another famous author, Aldous Huxley, died. ... On 22 November 1963 Lewis collapsed in his bedroom at 5:30 pm and died a few minutes later, one week before his 65th birthday.


5:30 pm Greenwich timezone=Central Time 11:30 am*


12:30 pm Central Time=Greewich Timezone


On his deathbed, unable to speak, Huxley made a written request to his wife Laura for "LSD, 100 µg, intramuscular". According to her account of his death in This Timeless Moment, she obliged with an injection at 11:45 am and another a couple of hours later. He died, aged 69, at 5:20 pm on 22 November 1963, several hours after the assassination of John F. Kennedy.


After? What timezone was that? LA, yes, that figures.


Shooting Kennedy cannot have been done to distract media coverage from Huxleys death, he died after Kennedy. But shooting Kennedy can have been done to distract media coverage from C. S. Lewis' death. Why would anyone do that? C S L's murderer? But, to all and any probability he was not murdered. Kennedy was. The effect - or one of them - of Kennedy's murder was to make media not cover C. S. L's death. Can it have been the intended one?


An Illuminati drop out or self claimed such claimed C. S. L. was bought by them, he had been making paychecks himself. So, what if they gave him gifts - he did toast to American benefactors - in order to make anyone inolved with them or knowing them well enough to do so despair about C. S. L. and by extention his positions, dangerous enough for them. Or what if they failed to do so and revenge themselves by either faking a drop out or blackmailing him to spread a lie?


For one thing, he claimed that not burning witches is only a progress if one does not believe in witchcraft. I e, if there is real witchcraft, they deserve execution. For another thing, he believed, possibly that witchcraft was at least thinkable. For a third, he energically encouraged a retour** to Christianity as understood by Centuries that would have nothing to do with Luciferanism and similar ideologies. And if he did not himself encourage Inquisition - see Reply to Professor Haldane - some of the earlier Christian men he looked back to did.


Now, the maybe best known*** case against both Inquisition and Catholicism, by extension Traditional Christianity as such, was the Galileo case. What if heliocentrism, what he was put in house arrest for, with gentle treatment, simply is not true? C. S. L. thought it true, as can be seen from Out of a Silent Planet (though that is fiction). But he also thought a principle true which if applied to the opposite, geocentrism, is not very good for heliocentrism. I cite Peter Kreeft, who has written a whole novel about the fact that C. S. L. died a little earlier than J. F. Kennedy and Aldous Huxley.


<http://www.catholicculture.org/culture/library/view.cfm?recnum=9446>


The term "chronological snobbery" comes from C.S. Lewis (to my mind the clearest and most useful Christian writer since Thomas Aquinas) in his autobiography Surprised by Joy, where he gives his friend Owen Barfield credit for inventing it.


Lewis defines and refutes it at once as


the uncritical assumption that whatever has gone out of date is on that account discredited. You must find out why it went out of date. Was it ever refuted (and if so by whom, where, and how conclusively) or did it merely die away as fashions do? If the latter, this tells us nothing about its truth or falsehood.


.... (Surprised by Joy, pp. 207-208).


Someone who wants us to believe Galileo was right and witches good physicians and Inquisitors super bastards would not be quite happy to see this applied to Geocentrism. Any more than he would like the presuppositions - anti-supranaturalist - that exclude witchcraft from being a fake accusation to be put into doubt.


So, yes, I think they counted C. S. Lewis as dangerous, that "paying him" - he was from his p o v not being paid but receivig gifts, with gratitude, a Christian thing / or it was a lie (the gifts he really thanked for coming from elsewhere) - was part of their strategy, that killing off media coverage was part of their strategy too, and that killing Kennedy was part of that part of their strategy. Paranoid enough to write detective novels? Maybe so, I was just thinking about that story of Chesterton, The Broken Sword. "To make a forest to hide a leaf is a heinous sin" ... I will not name (I have in fact forgotten his name which was probably fictional anyway) the officer in that story who deliberately gets slowly defeated so the corpses around him hide the corpse he made. But in some cases there can be other motives than making a certain corpse to hide it behind other corpses, if not a forest at least a President and a Colleague. C. S. L. had been so cultified already, if I may coin a word which is ugly but expresses their Screwtapish p o v to perfection. Their=that of Illuminati.

Now, as with a murder just before Midsummer, I am not at all equipped to lead an investigation on whether it was really Illuminati (in that case a kind of sacrifice***) or not. I can just "blow the whistle" by writing this. Hoping someone in some police department in France was honest last summer and someone else was honest ad observant in the JFK investigation.

Hans-Georg Lundahl
Paris, Bibliothèque Delbo
23 XI 2011

*London </worldclock/city.html?n=136>(United Kingdom - England) mardi 22 novembre 2011, 17 h 30 m 00 GMT </library/abbreviations/timezones/eu/gmt.html> UTC Dallas </worldclock/city.html?n=70> (U.S.A. - Texas) mardi 22 novembre 2011, 11 h 30 m 00 CST </library/abbreviations/timezones/na/cst.html> UTC-6 hours (1963 was not available, but time zone relations have not changed: a time difference that was oe hour yesterday was oe hour 48 years earlier. **Fr for return, slipped through. ***="est kown" and "kid of sacrifice" until I corrected it, this computer has bad n and b tangets (c what I mean? "tangents" of course)

Updated an hour later to add hypothesis and make a better layout.

vendredi 18 novembre 2011

Observations on the Sin of Idolatry, when re-reading Joy Davidman Lewis

http://www.worldinvisible.com/library/davidman/smoke/smoke.2.htm

"Unlike Buddhists and Hindus, Christians have usually held that the good things of this life are good indeed, that all enjoyment is a foreshadowing of our ultimate enjoyment of God. Our earthly loves and joys are meant to lead us to Christ, and we may certainly ask the Christ in whom we believe to preserve them for us. Yet this is very different from using Christ without believing in Him-from making Christian doctrine into a propaganda weapon, a pep talk to hearten us to go out and fight for good old materialism. We must return to Christianity in order to preserve the things we value-but we cannot return to Christianity at all unless the thing we value above all else is Christ. If we are reviving religion only in order to defend our own works, from Parliamentary democracy to Yorkshire pudding, we are in effect asking Christ to save our idols for us."

Joy Davidman Lewis, Smoke on the Mountain, Chapter 2.

She made the case against Anders Behring Breivik pretty clear here. Her husband - whom I have been reading much more often than this one book of hers - might have thunk she made it against Franco too. Maybe, in the end, she did. Or maybe not. What is clear is that she did not make it against the men who died singing Cara al Sol - or not against all of them, not against what they did in common - while they fought off Azaña. That was as good a deed as fighting off Antiochus Epiphanes and Gorgias.

Either way, today is the date when Franco died in 1975, as well as the date when José Antonio died in 1936.

If I am not going to the Mass that is said for them (I still might) in St Nicolas du Chardonnet this evening, it is not because I do not care for them, or for their cause, which was, against Azaña, just. Nor is it because I share her views on the Eucharist: I believe what the Catholic Church believes and has believed about this, and that she was mistaken. It was not just Trent that condemned the error of Zwingli, but Iassy and Jerusalem too. It was not about the universal act of eating that God told his disciples "for this is my body". Rather, in St John's Gospel, Our Lord has put things straight: "for my flesh is real food".

It is because I have a hunch that they have idolatrously (in spirit, not in actual prescribed prayers but in the intentions) tried to manipulate God against me, against what I want, to be fair it is probably because they would consider or up to now have considered my use of the internet as an act of idolatry in precisely the sense sketched out by Joy Davidman in this essay. And so far God has not shown me He intends to defend my earthly happiness against this. He has, however, defended me from being a real heretic I think, and from going mad or thinking I have gone mad so as to make me a dependent on psychiatry with its evil works of idolatry.

Howso, in what sense?

"Nor does the idol's continued silence teach you better sense, if you're a natural-born idolater. For if Mumbo-Jumbo is so hard* to please, what a very great Mumbo-Jumbo he must be !"

That is about the psychiatric attitude to mental illness. If anyone will defend DSMH IV from the charge of being a Talmud losing connexion with the Torah, an idolatrous demonisation of states innocent in themselves or not as bad as psychiatrists paint them, let him do so. But not by making my life or those of my dear ones a misery, as has been the case. It is like Krafft Ebbing** in a way: he was right to say sodomy is wrong, but wrong to go on condemning this and that act of natural coitus as stemming from a mentality close to that leading to acceptance of - passive - sodomy. If you compare the thickness of "Psychopathologia Sexualis" to what the Bible or St Thomas Aquinas** have to say about "sins against nature" it is obvious how Krafft Ebbing makes as bad blunders as superstitious or prejudiced judgers of other men's mental and physical virility. "Oh, if he had balls he would be working his ass off!" or "If he had balls, and really had wanted that girl, he would not have let her treat him like that" and such idiocies. As if sodomitic preferences were due to lack of balls, rather than presence of idolatry! I mean, if a man has so little testosterone that he feels female in presence of that other man, he can do two quite non-sodomitic things about it: leave the company or fight. When hindered to do either, he can pray. If he is a Christian that is. Or again, as if a male sodomite doing the active part and dominating "his boyfriend" were a most charming and respectable person, considering he does not lack balls. Unfortunately, I am not quite sure St Nicolas du Chardonnet is quiet free from that attitude.*** they are too close to the French army and police - who are too close to a pedagogic virility cult, where "pédé" is an insult intended to provoke someone to increase his testosterone level. I think it might have come with Physical Education teachers of the Third Republic, at least in that great contact with public mentality over here.
 
Hans-Georg Lundahl
Bibl. Château d'Eau
18-XI-2011

* Mis-"printed" as bard on site. Restituting h- is pretty obvious.

** Thank Causette for bringing up Krafft Ebbing. Unfortunately that paper is writing as if his condemnation of Sodomy - and other acts separating intentionally rather than accidentally sex from procreation - was part of his heretic spirit. Confer St Thomas on accidental infertility of ejaculation: http://newadvent.org/summa/3154.htm#article5  and deliberate: http://newadvent.org/summa/3154.htm#article11  - all of the questio 154, most of which deals with unjust acts which Krafft Ebbing might still have considered "normal" is much shorter than Psychopathologia Sexualis, and should remain so.

*** I have not yet read what the bishop of Paris has to say on the subject, but I think his heresy on the matter might be even worse. When asked why "persons with homosexual attraction" could not marry, in "L'1visible" this year (April, I think), he answered about why same sexed "couples" could not. As if persons with same sex attraction were unable to make anything but partnerships in sodomy! I have not yet read his fuller treatment of same subject, though invited to do so. That is (unless I have judged him hastily) where Church men today bow down to psychological expertise, instead of bowing down to God, who, through St Paul, revealed that sodomy is a punishment for - hear, hear, Joy Davidman Lewis! - idolatry.

mercredi 16 novembre 2011

Cannot find the wiki article version (maybe not looked enough)...

... where in 2007 I was surprised to find that apart from "azavtani", the other, Aramaic form would have been "tabaqsani".
 
So, for some years, I have been wondering why Our Lord used a spoonerism on the Cross, and come up with a pious and ingenious explanation, which all the time was not needed. Here is, anyway, the present state of one of the articles, when I look back at it:
 

Eli Eli lema sabachthani (Ηλει Ηλει λεμα σαβαχθανει)

Main article: Sayings of Jesus on the cross </wiki/Sayings_of_Jesus_on_the_cross>

Matthew </wiki/Gospel_of_Matthew>

27:46

Around the ninth hour, Jesus shouted in a loud voice, saying "Eli Eli lema sabachthani?" which is, "My God, my God, why have you forsaken me?"

Mark </wiki/Gospel_of_Mark>

15:34

And at the ninth hour, Jesus shouted in a loud voice, "Eloi Eloi lama sabachthani?" which is translated, "My God, my God, for what have you forsaken me?"

This phrase, shouted by Jesus from the cross, is given to us in these two versions. The Matthean version of the phrase is transliterated in Greek as ηλι ηλι λιμα σαβαχθανει. The Markan version is ελωι ελωι λιμα σαβαχθανει (elōi rather than il-ee and supposedly lama rather than lema).

Overall, both versions appear to be Aramaic rather than Hebrew because of the verb שבק (šbq) "abandon", which is originally Aramaic.[20][22] The "pure" Biblical Hebrew counterpart to this word, עזב (`zb) is seen in the first line of Psalm </wiki/Psalm> 22, which the saying appears to quote. Thus, Jesus is not quoting the canonical Hebrew version (êlî êlî lâmâ `azabtânî); he may be quoting the version given in an Aramaic Targum </wiki/Targum> (surviving Aramaic Targums do use šbq in their translations of the Psalm 22 [23]).

The Markan word for "my god", ελωι, definitely corresponds to the Aramaic form אלהי, elāhî. The Matthean one, ηλι, fits in better with the אלי of the original Hebrew Psalm, as has been pointed out in the literature; however, it may also be Aramaic, because this form is attested abundantly in Aramaic as well.[22][24] Curiously, already 4th century Church Father Epiphanius of Salamis </wiki/Epiphanius_of_Salamis> considered that êlî êlî was Hebrew and the rest of the sentence was in Aramaic.[25]

In the following verse, in both accounts, some who hear Jesus' cry imagine that he is calling for help from Elijah </wiki/Elijah> (Ēlīyāhū or Ēlīyā). This is perhaps to underline the incomprehension of the bystanders about what is happening. [Or rather a bystander insult?] This detail has been argued to fit in better with the Matthean version, since êlî seems somewhat more prone to be confused with Ēlīyā(hū) than ělāhî does.[22][26]

Almost all ancient Greek manuscripts show signs of trying to normalize this text. For instance, the peculiar Codex Bezae </wiki/Codex_Bezae> renders both versions with ηλι ηλι λαμα ζαφθανι (ēli ēli lama zaphthani). The Alexandrian, Western and Caesarean textual families all reflect harmonization of the texts between Matthew and Mark. Only the Byzantine textual tradition preserves a distinction.

The Aramaic word form šəbaqtanî is based on the verb šəbaq/šābaq, 'to allow, to permit, to forgive, and to forsake', with the perfect tense ending -t (2nd person singular: 'you'), and the object suffix -anî (1st person singular: 'me').

In Aramaic, it could be אלהי אלהי למא שבקתני.

lundi 14 novembre 2011

Le pouvoir de l'état découle de Dieu à travers la nature humaine.

Il ne peut nullement se prendre les prérogatifs ni de Dieu, ni de l'Église, dont le pouvoir découle directement de la volonté divine. Ni ne peut-il faire comme si Dieu n'existait pas ou comme si l'Église n'était une association de nature privée.

Voilà ce qui est juste.

Aussi est-il juste, que le moment où l'état se rébelle contre Dieu, directement en l'offensant ou indirectement en persécuatnt l'Église, et ça soit directment dans ses chefs ou ses institutions, soit dans les fidèles qui essaient de vivre selon ses eneignements, l'état cesse d'être de Dieu et donc d'être une souveraineté. Même il y a quelques choses qu'un non fidèle peut faire qui est la même chose ou dirigée à la même chose, la justice au moins naturelle, où l'état non plus n'a pas le droit de persécuter: le droit de persécuter est pour châtier les criminels et les associations de criminels. Y compris quand le crime est le non-respect d'un mode non obligatoire sauf par la loi humaine de trancher un litige.

Une vérité que j'ai connue depuis la foi catholique mais qui m'aurait justifié même si je ne l'avait pas connu, ce moment là, le 5 février 1998. Les policiers savent peut-être de quoi je parle, les suédois aussi.

Précisons encore que si les états ont actuellement un manque de légitimité, à cause d'obligation scolaire, psychiatrie, soins forcés pour alcooliques ou toxicomanes, enlèvements pas les DDASS, limite 18 obligatoire pour le mariage (un limite obligatoire n'étant pas faux, mais mariages des normalement pubères et des normalement nubiles sous 18 devant au moins être possible avec l'accord des parents) d'autres choses où l'état se pose comme juge du bien d'un homme contre son propre estime de son bien, comme aussi l'avortement et la contraception, où l'état juge mieux pour certains de ne pas naître même et l'euthanasie où il juge mieux pour certains d'être poussés à une mort qui les attendait ... là il y a un manque de légitimité, mais par contre il n'y a pas actuellement à mon savoir un pouvoir alternatif, ni musulman, ni communiste, ni templier à la Breivik, qui serait légitime, puisqu'il vise de restaurer le mode légitime pour l'état d'être état. Par contre, dans certains interventions illégitimes, il y a déjà le droit à la légitime défense.

Voir d'avantage sur l'article "Insurrection Juste" dans l'oeuvre francophone (Paris-Louvain, il me semble, mais j'ai oublié l'année) Dictionnaire Apologétique de la Foi Catholique.

Quand à moi, ayant retrouvé ma liberté en toute légalité 2000, je m'efforce pour écrire, parfois pour d'autres thèmes, plus sacrés comme la vérité de la doctrine chrétienne ou plus banales comme la théorie musicale ou l'orthographe correcte du suédois (l'état ne peut pas obliger à une réforme d'orthographe, celui qui utiliserait l'ancienne ne pourrait pas être considéré rebelle, ni ficticement assimilé aux gens qui maitrisent mal la langue), ou encore la métrique, mais parfois aussi sur ce thème ci, dans ses divers aspects, par civisme d'un laïc chrétien et catholique.

Hans-Georg Lundahl
Paris, Bibl. Pompidolienne
14-XI, St Josaphat Kunczewyc
l'Année du Seigneur 2011

dimanche 13 novembre 2011

M. l'abbé Boubée - a-t-il un point?

Peut-être mal formulé. Ou melangé de quelque erreur. D'abord, peut-être le film est moins innocent qu'il ne parait. Ayant grandi avec les films, je suis peut-être partiel. Ensuite je suis peut-être privilégié d'avoir été laissé aux lectures plutôt qu'aux films certaine époque d'enfance. Je me demandais hier sur le chapître 5 de Zacharie, s'il s'agisse d'un satellite en connexion avec transmissions de télévision, radio, internet et téléphonie. D'ailleurs, voici les mesures du vaisseau, je n'ai pas pu vérifier les mesures des satellites dans cette vitesse:

10 cubit = 4.572 meter or 5.334 meter
20 cubit = 9.144 meter or 10.668 meter

Après relecture, ça pourrait y être une allusion aux hôtesses d'avions aussi. Ou peut-être que non, vu que les avions n'ont pas les proportions 1*2. À moins que l'envergure des ailes compte. Ce n'est d'ailleurs pas à moi de donner une solution définitive, je ne suis pas le magistère.

Bon, passons au texte qui me parait mal formulé par M. l'abbé:

"Vécu à la vitesse des échanges modernes, ce" (pseudo) "réel" (images vivantes? télévision comme Dallas ou Glee ou Big Brother? ou échanges sur les mails, forums, murs de FB?) "est devenu objet de pseudo-pensée irrationnelle" (vrai pour la télé, souvent faux pour les textes échangés sur internet, car ils sont commentés et par des gens qui les critiquent) "et tout de suite échangé comme parole d'Évangile."

Le dernier point confuse, dans le cas qu'il parle des forums, des blogs, et c., la catégorie de l'Évangile avec celle d'un dialogue de Socrate. Sauf s'il parle des gens si asinins que ceux qui auront lu son petit tracte d'avance et conclu que l'internet est plus diabolique que la télé. Ce qui n'est pas le cas.

Hans-Georg Lundahl
GP-BpI/Beaubourg
Dimanche le 13 Nov. 2011

"Cyber-parents, Cyber-enfants: une nouvelle race d'humanoïdes"

Le resumé de la conférence à venir (16 novembre, St Nicolas du Chardonnet, 20:00 "par M. l'abbé Jean-Pierre Boubée") me rappelle un peu le regard de Shylock sur les Chrétiens de Venise.

Peut-être serait-ce le mépris de l'homo ludivus?

Merchant of Venice, Act II, Scene 3
Merchant of Venice, Act II, Scene 5

De cette dernière scène, je cite qqc. tout aussi édifiant que le charabia sur communication virtuelle vs. réelle ou sur un processus intellectuel brisé dès qu'il se trouve libre à suivre autres chemins que les académics:

SHYLOCK What, are there masques? Hear you me, Jessica:
Lock up my doors; and when you hear the drum
And the vile squealing of the wry-neck'd fife, 30
Clamber not you up to the casements then,
Nor thrust your head into the public street
To gaze on Christian fools with varnish'd faces,
But stop my house's ears, I mean my casements:
Let not the sound of shallow foppery enter
My sober house. By Jacob's staff, I swear,
I have no mind of feasting forth to-night:
But I will go. Go you before me, sirrah;
Say I will come. ...
...
SHYLOCK The patch is kind enough, but a huge feeder;
Snail-slow in profit, and he sleeps by day
More than the wild-cat: drones hive not with me;
Therefore I part with him, and part with him
To one that would have him help to waste 50
His borrow'd purse. Well, Jessica, go in;
Perhaps I will return immediately:
Do as I bid you; shut doors after you:
Fast bind, fast find;
A proverb never stale in thrifty mind.
[Exit]
JESSICA Farewell; and if my fortune be not crost,
I have a father, you a daughter, lost.

"Que tous les 'artistes' honissent" (citation de poème, par "vu de taûle")

Non:
  • non, car il y a des artistes qui ne honissent* pas les jeunes vaillants, je me compte par exemple comme artiste moi-même, et j'ai même essayé à me joindre aux jeunes de Civitas ou de Renouveau Français un soir quand c'était encore au Théâtre de la Ville, place du Châtelet (et non, comme à un vidéo "Théâtre du Châtelet" qui donne "La Tanguera", mais qui se trouve à l'autre boût da la Place du Châtelet);
  • non, car ces mots ne constituent nullement une seconde moitié d'un alexandrin féminin. Le mètre en question est assez rigide dans l'arrangement des syllabes pour qu'une syllabe de trop saute dans les oreilles. Soit on assouplit chaque ligne, soit on fait l'alexandrin stricte en toutes les lignes, mais assouplir une, c'est moche. Traditionnellement, l'alexandrin se prononce avec les "-e", "-es", "-ent" posttoniques prononcés, dont uniquement les "-e" peuvent s'élider devant une voyelle ou hache non aspiré, les "-es" faisant liaison sur "z", les "-ent" sur "t". Donc, "keu tou lé zar tis teu zo* NIS seu" - et là NIS est la septième syllabe, mais la syllabe à soutenir est la sixième. Si on prononce "ke tou lé zar tis to NIS" et rime "po LIS" plutôt que "po LIS seu" ... y'avait-il autre chose qui n'allait pas ou non? Je ne me souviens pas exactement, j'ai donné mon numéro hier. Mais une fois parti du classique, pourquoi alors l'alexandrin du tout? Il y a des mètres plutôt associés avec chanson français, où la prononciation classique n'est pas attendue. Mais là, moins de liberté de mélanger les six syllabes x!x!x! avec les six syllabes xx!xx!. Et les premiers deux lignes sont (en rimes masculins): x!x!x!//xx!xx!a xx!xx!//x!x!x!a (si ce n'était pas l'inverse, je viens comme dit de donner mon exemplaire). Écrire les vers, ça s'apprend, moi j'ai commencé à l'age de 13. /HGL


*Honnir serait H aspirée? Alors ça serait "keu tou lé zar tis teu o NIS seu" - on ne peut de toute façon pas faire élision devant une H aspirée juste parce que la liaison est exclue. Alors, il vaut mieux choisir un solécisme de nature non phonétique, comme quand j'ai emprunté le "em"="me" du provençal en écrivant "qui'm refusa tisane ce matin" (kim' reu fu ZA ti sa neu seu ma TEIN). (voir Chants de Salon, dernier poème).

mercredi 2 novembre 2011

Gaudium et Spes pas si Orthodoxe que ça, quand même ...

"30

. Quod ultra individualisticam ethicam progrediendum sit."
Profunda et velox rerum immutatio urgentius postulat ut nemo sit qui, ad rerum cursum non attendens vel inertia torpens, ethicae mere individualisticae indulgeat.
 
Personne devait s'indulger dans une éthique purement individualiste par le fait de ne pas faire attention à la suite des événéments? C'est un insulte à la fuite du monde, vertu chrétienne s'il y en a. Ça serait en plus exigé par le profonde et rapide changement des choses? Je suis prône à rigoler comme sur la pseudopiété du roman d'Éliette d'Abécassis! C'est blasphème ça! Ça se pose comme quelque chose de pieux, et c'est blasphème, et en plus inepte comme blasphémie, prône à prôner la rigolade, sauf en considérant de temps en temps les pauvres qui se laissent tromper par ces blasphèmes. C'est blasphème, parce que les changements ne sont pas quand même la fin de la terre et du ciel encore, et c'est blasphème de même considérer un changement comme ça suffisent pour changer le contenu de l'éthique chrétienne.
 
Iustitiae ac caritatis officium magis ac magis adimpletur per hoc quod unusquisque, ad bonum commune iuxta proprias capacitates et aliorum necessitates conferens, etiam institutiones sive publicas sive privatas promovet et adiuvat quae hominum vitae condicionibus in melius mutandis inserviunt.
 
Boooooon? Nooon? Le devoir de justice et de charité - comme le devoir de la restitution des choses volées ou des choses gagnées par usure ou par tromperie, comme le devoir de l'aumône - serait alors de plus en plus desservi par le fait que chacun, contribuant pour le bien commun, selon sa capacité et les besoins des autres (ça s'entend un peu comme le manifeste communiste: "de chacun selon sa capacité, à chacun selon ses besoins," donc l'individu privé donne selon toute sa capacité, reçoit selon ses seuls besoins et la société prend la différence à être gerée par les gerants de la société: ici au moins chacun estime les besoins des autres autant que sa capacité, c'est un peu mieux, un peu plus thomiste, mais normalement c'est l'aumône individuelle qui est visée) aussi promeuve et aide des institutions, publiques ou privées, qui rendent service pour améliorer les conditions de la vie humaine. Bon, il y a quelque chose de vrai, on peut aider les hôpitaux (en enlevant les soins qui n'en sont pas, par exemple psychiatriques ou d'avortement on les aide à mieux profiter des aides publiques ou donatives: c'est un point à observer avant de parler de les aider), on peut aider les associations qui donnent café aux pauvres de la rue quand les autres ont trop de travail entre neuf et l'ouverture des bibliothèques pour le faire, et en plus trop peu de numéraire (billets de cinq voir pièces) pour aider un pauvre même à travers les cafés commerciaux, ou il pourra être anonyme quelques minutes, ou à Starbucks même une heure, on peut faire tout ça, mais c'est une vue parfaitement trop socialiste du prochain de le vouloir aider de plus en plus par les institutions où il sera fiché, engueulé par quelqu'une qui pour son humeur serait impossible dans un café, entouré uniquement par les gens qui partagent les mêmes misères, comme si ça serait mieux que d'oublier les misères. Et en plus, le devoir de justice de restitution reste individuel, quel que sera la forme qu'on préfère un-même donner à ses aumônes.
 
Sunt autem qui, largas generosioresque opiniones profitentes, ita tamen semper reapse vivunt ac si nullam societatis necessitatum curam habeant.
 
De quels égoistes est-ce question? Les gens qui ruinent les entreprises plus petites que leurs propres n'ont pas exactement des opinions larges et généreux? Quand même, ça arrive que c'est juste par oubli qu'ils omettent de penser qu'un produit moins cher aux consommateurs, autrement le même (pain, légumes, et c.) obtenu par machinisme, par emploi des femmes ou d'immigrés des cultures plus acharnément travailleuses que la notre, met davantage de travailleurs mâles en chômage.
 
Immo, plures, in variis regionibus, leges et praescriptiones sociales minimi faciunt. Non pauci, variis fraudibus ac dolis, iusta vectigalia vel alia quae societati debentur effugere non verentur. Alii normas quasdam vitae socialis, e. gr., ad valetudinem tuendam, aut ad vehiculorum ductum moderandum statutas, parvi aestimant, non animadvertentes se tali incuria vitae suae et aliorum periculum inferre.
 
Merci de ne pas mettre l'incivisme plus banal, comme "le froggy" sautant,* dans la même catégorie. Bon, en tant que régie par le public, la ratp est concernée et concerne les dus au public, mais il y a des situations où la ratp, en ne pas applicant la peine prévue (par exemple à un sdf) ne fait que pallier pour les plus démunis l'effet stressant d'une société où on est censé se déplacer plusieurs kilomètres par jour pour avoir juste le nécessaire (par exemple aller d'une association parisienne pour les pauvres à une autre, ou pour d'autres aller chercher son travail, surtout dans la recherche ou en fin du mois, ou avant le premier salaire). Mais il y a d'occasions où les normes de la société n'aident pas à sauver les vies, même en matière de conduite de voitures ou en matière d'hygiène. On sait que les vaccinations peuvent avoir des effets indésirables, d'où l'interêt de ne surtout au moins pas les imposer, on sait que l'alcool dans la voiture est dangéreuse à certaines promilles par rapport à presque toute situation mais à d'autres promilles seulement à quelques situations, que le chauffeur peut avoir une espérance raisonnable d'éviter, et en plus ça dépend de la vitesse. Un homme conduit une voiture à travers la campagne irlandaise, il prend un pint de la bierre, il conduit sans trop de stress - j'ai fait le stop avec un homme qui l'a fait, en 1986, et je ne regrette pas.
 
Sanctum sit omnibus necessitudines sociales inter praecipua hominis hodierni officia recensere easque observare.
 
Je ne trouve pas. Non, les nécessités modernes des sociétés modernes ne sont pas du tout parmi les premiers devoirs de l'homme contemporain à assimiler et observer. Ils sont parfois les mêmes qui ont toujours été parmi les premiers devoirs des hommes, par exemple restituer des valeurs mal gagnés ou de donner l'aumône, mais une société peut trop aisément se trouver entre les mains des gens qui ajoutent nécessité après nécessité, fictive (comme le contexte du froggy*) ou réelle (comme celui des autres animaux de la campagne "restons civils en toute la ligne") pour pouvoir mieux excuser soit sa domination sur les gens, soit son détournement de la loi de Dieu, soit, biensur, les deux à la fois. Pas seulement ces nécessités ne sont pas parmi les devoirs premiers de tout homme, en plus il ne peut pas être un devoir saint de les mettre au niveau des devoirs saints ou même vraiment premiers après les devoirs saints.
 
Quo magis enim mundus unitur, eo apertius hominum munera particulares coetus superant et ad universum mundum paulatim extenduntur. Quod fieri nequit nisi et singuli homines et ipsorum coetus virtutes morales et sociales in seipsis colant et in societate diffundant, ita ut vere novi homines et artifices novae humanitatis exsistant cum necessario auxilio divinae gratiae.
 
Renouveler les hommes par la grâce serait une nécessité à cause de l'international? Ou à cause du fait ou de la factoïde que les devoirs seraient désormais globaux plutôt que locaux? Renouveler les hommes par la grâce n'a jamais visé l'internationalisme en préférence par rapport aux prochains qui sont proches. Même l'internet ne fait pas un village mondial, uniquement - comme beaucoup peuvent constater à travers leurs réseaux facebook ou linked-in - que la correspondance unit plusieurs "villages" à distance. Mais autant petits que les vrais villages ou hamaux locaux. Et renouveler les hommes autrement que par la grâce divine - ce qui serait une condition pour internationalisme réussi - n'est pas désirable. Les dégâts après la Tour de Babel peuvent se guérir idéellement dans la grâce, par l'Église, mais les modifier en imposant l'internationalisme, c'est idiot. Hier j'avais le bonheur de constater que la désunion des langues n'est pas uniquement un mal. Je pouvais m'émerveiller du fait que le polonais qui pour moi était comme la langue Schtroumpf (on comprend quelques mots en quelques phrases) était pour les gens sur l'autre banc un acquis banal depuis l'enfance.
 
Hans-Georg Lundahl
Mouffetard/Paris
Fête des Âmes au Purgatoire
L'An du Seigneur 2011
 
*Pourquoi a-t-il des chaussures de femme? Ah, serait-ce parce que "la grenouille" est feminine dans la grammaire française?